L’ENSEMBLE DES CADAVRES EXQUIS MÉTROPOLITAINS
Phrase de départ issue de : Aveux non avenus - Claude Cahun - 2011 (Récit)
Sélectionnée par : Médiathèque Jacques Demy - Nantes
Mon corps humiliait bien souvent ma pensée
dans mon imaginaire, mes bras étaient si fortsClaudie - Marseille, France
qu'ils pouvaient soutenir la voûte de l'égliseMaurice - Carquefou, France
et le toit du monde géants aveuglés d'orgueilGhyslaine - Bouguenais, France
Mais toi, où sont tes orteils? Isabelle - Nantes, France
Aucune idée, je me suis reveillé sans eux !Maria - Rennes, France
Mon corps humiliait bien souvent ma pensée
Je décryptais cette agression comme une fleurPablow - Santiago de Compostela, Espagne
Sexuellement transmissible, olfactivement bonSkappeur - Nantes
le musc prenait tout l'espace sensoriel procheNikolaz - Nantes, France
à en défaillir ou peut-être seulement sourireClarisse - Genève, Suisse
en tout cas se raprocher de la mort in fineYann - Carquefou, France
Mon corps humiliait bien souvent ma pensée
Toute la lumière était sur lui, le splendide. Aomamé - Tokyo, Japon
La diffraction l'envoya dans l'espace-tempsJean-Michel - Bouguenais, France
Et sa lente silhouette dégingandée s'installa Dominik - La Chapelle-sur-Erdre, France
à son aise, les doigts de pieds en épouvantailHervé - Lyon, France
riants de bon cœur, chatouillés de soleil.MH - Marseille, France
Mon corps humiliait bien souvent ma pensée
fragile, s'évaporant sous les toits creux.Daphné - Cherbourg, France
Les étoiles le regardentElisa - Carquefou
elles dansent doucement la valse des sphèresAgnès - Montrouge, France
une danse qui n'existe qu'en imaginationRégine - Toulouse, France
Nous sommes ces danseurs auréolés d'étoilesIsabelle - Sélestat, France